La Sitelle torchepot

 
·        sitta europaea

·        Famille des Sittidés

·        14 cm

·        sédentaire

Description

·        Un dos et une queue bleu-gris, une gorge blanche, un ventre roussâtre, un bec pointu et un bandeau noir qui traverse l’œil. 

Mode de vie

·        Cet oiseau est l’hôte des vieux vergers, des parcs et des jardins ainsi que des forêts de feuillus ou mixtes, notamment celles où poussent les chênes.

·        C’est le seul oiseau à descendre la tête en bas sur les troncs.

·        La sitelle recherche sous les écorces des insectes, leurs œufs et leurs larves, des chenilles, des araignées et des petits mollusques. Quand les insectes se font rares, elle coince des graines, surtout celles de tournesols, dans l’écorce afin de les ouvrir à coups de bec. Ces ateliers sont appelés « forges ».

·        Son nom curieux de « torchepot » est lié à un travail de maçonnerie tout à fait original! La sitelle est cavernicole mais elle ne creuse pas sa propre cavité. Elle choisit une cavité naturelle parmi les troncs d’arbres, ou mieux, une ancienne loge de pic. Ces cavités présentant le plus souvent une ouverture bien trop large pour la sitelle, elle s’empresse de rétrécir l’orifice à sa taille en le maçonnant à l’aide de boue grâce de son bec qu’elle utilise comme truelle. Ce mortier, très résistant, empêche l’intrusion de concurrents dans le nid.

·        D’avril à juin, elle pond 6 à 9 œufs blancs tachés de brun dans un nid situé dans un trou.

 

 

 

 

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